Bénédiction des animaux de compagnie, le 9 nov. à 15h à St Lambert : « Et Dieu vit que cela était bon »
Dimanche 9 novembre à 15h à l’occasion de la St Hubert (fêté le 3 novembre) : bénédiction des animaux. St Lambert a conseillé une vie de pénitence à St Hubert. Il sera son successeur. Les deux évêques sont représentés sur la chaire de vérité.
Le pape François explique dans son encyclique « Laudato Si » (2015) que, pendant des siècles, on a considéré les animaux pratiquement comme des objets qui n’avaient de sens que par rapport à l’usage de l’homme, mais, maintenant, il faut considérer que les animaux existent aussi pour eux-mêmes.
Aujourd’hui ce ne sont plus seulement les animaux de rente qu’on bénit. Ce sont des chiens, des chats et d’autres petits animaux de compagnie. Des animaux qui, avec leur compagnie et leur affection, rendent la vie des humains qui les accueillent dans leur maison plus agréable, et rappellent aux humains combien il est important de respecter et de prendre soin des petites créatures.
Evocation de la vie de St-Hubert
Hubert est né vers 660 (7° siècle). Il est de la descendance de Clovis. Il est un seigneur célèbre pour son intelligence, sa richesse et sa bonté. Malgré cela, ce jeune aristocrate, marié, néglige son épouse ( Floribanne, fille du roi Dagobert) et ses devoirs religieux pour l’art de la chasse et pour « les folles joies de sa vie mondaine« .
» Or il se fit qu’un jour de l’an 683, qui était un Vendredi-Saint, Hubert chassait au milieu des forêts giboyeuses d’Andage (St Hubert actuellement). Tout à coup, il vit venir à lui un magnifique cerf à dix-cors. Mais alors que Hubert s’apprête à le tuer, il se passe une chose prodigieuse. Les bois du cerf se changent en une lyre magnifique et au milieu de cette lyre, apparait une croix lumineuse. Hubert tombe à genoux tandis que les chiens épouvantés s’enfuient. Soudain, une voix grave s’élève des fonds des bois :
-« Hubert ! Hubert ! jusqu’à quand profaneras-tu mon nom? »
Le chasseur terrorisé, reconnait le Très-Haut.
-« Seigneur » implore-t-il, « que faut-il que je fasse ? »
-« Va vers Lambert », reprend la voix, « il te fera connaitre mes volontés. »
Fidèle à sa promesse, Hubert se rend auprès de Lambert, l’évêque de Liège, qui lui conseille une vie de pénitence.
Quelques années après le décès de son épouse, il confie son fils Floribert à son frère…et prend son bâton de pèlerin pour aller à Rome. Le pape Serge1er le consacre évêque de Tongres après une vision.
En 705, après l’assassinat de Lambert, L’évêque Hubert transfère le siège de son épiscopat à Liège. Il y mènera dorénavant une vie exemplaire.
Il meurt en 727. Son corps est transféré au monastère d’Andage (aujourd’hui St Hubert)
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