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1er dimanche de Carême

Marqués des cendres de ce mercredi, c’est en « pénitents » ou – on pourrait dire – en « mendiants» qui, toujours, cherchons le vrai sens de notre vie de baptisés, que nous sommes entrés dans le temps du Carême.
C’est le temps justement où Jésus pleinement Homme va nous faire découvrir la communion avec son Père et sa mission qui est d’amener chacun de nous à Lui, dans l’unité du Saint-Esprit.
Au milieu de nos combats de tous les jours, nous apprendrons comment mesurer nos actes et nos pensées non plus par rapport à notre seule connaissance, à notre autosuffisance ou surpuissance, en un mot à la manière des hommes, mais à la manière d’ « Enfants de Dieu » qui ne doivent jamais oublier sa Présence et la Puissance de son Amour en nous.
Ce discernement ne peut se faire qu’en prenant du recul et en lisant les Ecritures qui nous entraîneront dans le désert, sur la montagne, en Samarie (le pays des « étrangers »), à Jérusalem enfin. Dans ces décors différents, autant de rencontres différentes avec des hommes et des femmes avec qui nous pouvons nous identifier ; des rencontres en pleine lumière éblouissante et réconfortante, mais aussi au cœur de notre soif et notre fatigue, de nos aveuglements et de nos doutes face au mal et à la mort.
Bien ECOUTER ce qui va s’y vivre en vérité avec notre Seigneur ; FAIRE ce qu’il nous dira, OUVRIR notre cœur, LEVER les yeux et REGARDER les champs déjà dorés seront quelques maîtres-mots qui reviendront sans cesse dans les textes de ces prochains dimanches. C’est Dieu qui aime distribuer les fruits de la Vie : en toute liberté nous pouvons les accueillir, les goûter, sans se cacher, et surtout en faire partager aussi toute la saveur à nos prochains. Une nourriture existentielle pour mieux comprendre, à la perspective de Pâques, qu’au-delà de la mort du Christ pour nous, il y a la Résurrection et la Vie Eternelle ?
Les expressions florales devant l’autel se transformeront au gré de notre montée vers Pâques, tandis que le chant de l’offertoire «Si tu savais le don du Fils de Dieu» résonnera à chaque eucharistie comme un merci.